dimanche 27 février 2011

Jeu-concours

Le gagnant recevra peut-être un cadeau. Les perdants sans doute pas.

Qui a (presque) dit :
"Si les humains passaient leur temps à s'aimer les uns les autres, il n'y aurait plus personne pour faire à bouffer" ?

Ne cherchez pas sur goût-gueule, j'ai volontairement paraphrasé la citation pour qu'elle en devienne introuvable sur le ouèbe.

jeudi 24 février 2011

Faites les idiots, pas la syncrasie

Je sors tout juste d'une importante réunion préliminaire en vue de la rédaction d'un dictionnaire de la langue française.

Oui, scoop, je vais ré-exercer le doux métier de lexicolographe, que j'ai quitté un moment pour les vertes prairies de l'insouciante littérarographie.
:)))

Oui, je ris, mais là n'était pas mon propos. Il se trouve que lors de ces réunions (et dans la vie en général), il arrive que j'entende prononcer par d'autres des mots que j'ai sélectionnés pour mon "dictionnaire des mots compliqués que tout le monde connaît mais que personne ne sait définir", ou DMC. Ca me fait des picotements au niveau du plexus à chaque fois, cette sensation de vide et de plaisir mêlés que l'on ressent lors de déjà-vus.

Aujourd'hui, le mot utilisé fut idiosyncrasie dont la définition (du DMC), comme chacun le sait, est la suivante :

Système politique dans lequel tous les hommes sont égaux dans l'exercice du pouvoir, à condition qu'ils ne l'exercent pas intelligemment.

Moi je vous dis que ça promet pour le projet auquel je vais collaborer !

lundi 21 février 2011

Demain (ou dans quelques semaines), le ciel ne sera qu'orange

Celui de mes romans qui a le plus de chances de paraître avant les autres n'est pas le premier terminé, loin de là. J'essaie quotidiennement de faire abstraction du fait que les quatre premiers n'ont toujours pas trouvé d'éditeur(s), malgré une qualité au moins reconnue par des lecteurs neutres et au-dessus de tout soupçon de complaisance...
D'une certaine façon, cette situation est irrationnelle. Et d'une certaine façon, j'en souffre. J'ai tellement hâte, contrairement à des amis écrivains déjà publiés, qu'on dise du mal de moi dans la critique !

C'est pourquoi la parution annoncée de mon "premier roman" me laisse un goût ambivalent, d'un côté l'amertume et la déception que les précédents restent en rade ; de l'autre côté la joie et la reconnaissance envers l'éditeur qui a osé parier sur ce récit. Par principe, c'est le positif qui l'emporte.
Puisqu'il s'agit de lui, et d'aucun autre, voici un extrait conséquent de "demain, le ciel sera orange", qui est entré depuis un mois dans la phase ultime de révision avant l'heure de vérité.

Contexte : Taa Taa a été choisi pour être le nouveau maître du monde. Il est très inexpérimenté et une assemblée des sages se réunit tous les soirs après qu'il a officié, pour parler de son cas et préparer le lendemain. L'extrait suivant est tiré du chapitre 3, lors de la réunion qui suit le premier jour de gouvernance de Taa Taa.

Extrait
Quelque part dans le palais...

En tous points semblable à la salle principale du dôme de la gouvernance, cette rotonde est plus petite. Dans sa persistance verte du crépuscule, le ciel donne à tous les présents l'apparence d'un cercle de malades en réunion.
Ils sont tous pareils à Paw, onze êtres petits, ventrus, les joues pleines... En réalité, ils lui ressemblent tellement qu'il est particulièrement difficile de les distinguer. On dirait la réplique fidèle du même personnage. Des sortes de clones, en somme...
Le servant Paw fait son rapport, un très long discours dans lequel il détaille fidèlement toute la journée de gouvernance, de l'arrivée du maître du monde jusqu'à son départ. Pendant qu'il parle, les onze autres restent parfaitement immobiles et muets. Le compte-rendu du servant ne contient aucune emphase, pas même un minuscule jugement personnel. Que des faits froids et des morceaux de dialogue retranscrits au mot près.

(...)

"Ce que tu dis, Paw..."

Tous les regards sont posés sur le personnage désigné, lequel vient de terminer son premier rapport. Il a décrit le nouveau maître du monde avec une notable absence de subjectivité.

(...)

"Ce que tu nous dis est intéressant. Apparemment, ce Taa Taa est différent de tous les autres. Si je t'ai bien compris, c'est la première fois qu'un gouvernant a de la distance par rapport au pouvoir dont il dispose.
- C'est plus que de la distance, Naw, si tu me permets d'intervenir ainsi.
- Je te le permets, Paw. Poursuis.
- Il est évident que ce jeune homme souffre de ce qu'il a découvert au dôme, bien qu'il n'ait vu que très peu de choses. Il n'est pas envahi par l'excitation du pouvoir. Pire, plus je lui disais qu'il pouvait décider ce qu'il voulait et moins il prenait de décisions.
- Tu y vois un risque ?
- J'en vois un premier, qui est son renoncement éventuel. Il faudra être vigilant. Il essaiera peut-être de ne pas revenir. Cela ne s'est certes jamais produit mais le danger me paraît réel."

La remarque provoqua un subtil brouhaha dans les rangs du conseil. Paw tint à nuancer son propos, comme leur protocole lui suggérait sans l'y obliger.

"Il s'agit bien entendu de demander l'avis de l'Observateur.
- C'est bien naturel. Alors, Daw, qu'as-tu remarqué qui nous édifie ?"

Le dit Daw se racle l'arrière de la bouche et joint ses doigts sans les croiser. Son attitude est bien plus pontifiante que celle de Paw, ainsi que le ton de sa diatribe.

"D'après ce que j'ai vu..."

Daw suspend son propos, plisse les yeux et dessine d'étranges moulinets avec ses poignets comme s'il peignait des arabesques devant ses interlocuteurs. Personne n'interrompt son silence car tout le monde connaît sa propension à ratiociner dans le cabotinage.

"Je suis en accord avec Paw sur le constat. Ce garçon est visiblement effrayé et mal à l'aise. Le mouvement de ses mains et de ses yeux ainsi que de nombreux micro-tics l'accréditent sans contestation. Toutefois..."

Nouveau silence rhétorique ; les arabesques prennent encore plus d'ampleur et se moirent de vert par le jeu du rayonnement crépusculaire.

"Toutefois il reviendra forcément. Car ce garçon voudra savoir pourquoi il a été choisi et quel est le cœur de sa fonction.
- Tu veux dire qu'il finira par faire les mêmes demandes que les autres ?
- Non, ce n'est pas mon sentiment. Ce garçon est différent de ses prédécesseurs. Il s'intéressera davantage à la nature de ses prérogatives qu'au contenu de ses décisions.
- Ce serait unique, en effet. Mais très surprenant, selon moi. Sur quoi se fonde ton impression si ce n'est sur des apparences ?
- Une intuition. Ou encore plus fort, une prédiction.
- Mais encore ?
- Je serai bref : Il reviendra et il voudra tout savoir car ce garçon est romancier, et l'un des plus fameux.
- Mouais, ça c'est ce qu'on voudrait qu'il croie... grogne Paw sans amabilité.
- Peu importe ce que l'on veut... C'est ce que LUI croit. Pour LUI, il est romancier donc il l'est. Vallaay erg Seraay !
- Tu fais exprès d'utiliser la langue des origines...
- Je le fais exprès ! coupa Daw. De toute façon, comment veux-tu qu'il soit à l'aise alors que tu essaies sans arrêt de l'influencer ? « Et si nous ouvrions le dossier charouin, mon jeune ami ? » Je te cite... et ce n'est pas tout !
- Nous avons chacun notre style, je te le rappelle.
- Parlons en de ton style ! As-tu oublié qui tu étais toi-même avant d'être...
- Paix à vous deux !'" hurlèrent dix voix simultanément.

Les deux servants étaient réellement en train de se déchirer verbalement. L'intervention de tous les autres en même temps indiquait qu'ils étaient sur le point de se toucher !

"Certaines choses ne devraient pas être proférées en pleine assemblée, vous le savez très bien ! ajouta Naw en bon chef de séance. Si ce garçon est aussi spécial qu'il en a l'air pour le moment, il faut absolument faire en sorte qu'il aille le plus loin possible... mais surtout qu'il en prenne l'initiative seul. Paw, écoute... Daw n'a pas totalement tort, il faut lui laisser plus d'initiative, plus de temps. Il n'est pas rapide ? Soit, nous avons tout notre temps...
- Nous n'aurons que quarante-neuf jours.
- Aucun autre n'est allé au terme, dois-je vous le rappeler ? Et aucune loi n'est éternelle. Cette règle des cinquante jours est théorique...
- C'est ça. Et c'est toi qui vas aller le répéter au Suprême ?
- Je ne voulais pas dire cela, Maw. »

Paw et Daw ne s'asticotent pas par hasard ni par haine. Aucun des douze personnages n'en déteste un autre, au demeurant. En réalité, les rôles de servant et d'observateur sont paradoxalement aussi conflictuels que complémentaires. Les servants n'aiment généralement pas qu'on les observe, alors que c'est le maître du monde qui est le seul visé. Quant aux observateurs, ils pâtissent de leur passivité alors qu'ils préféreraient être au bord de la serre-piscine du dôme, nageant entre les dauphins et les sirènes en mangeant des beignets de fleurs d'acacia en compagnie de leurs camarades provisoirement oisifs.
Ah... des beignets de fleurs d'acacia... au milieu des sirènes...
C'est ainsi que s'achèvent les conflits quotidiens lors des réunions du conseil des clones. Il leur suffit de penser à leur activité favorite, puis de s'y adonner. Taa Taa en serait vert de jalousie, malgré l'étendue de ses nouveaux pouvoirs.

Demain le ciel sera orange, chapitre 3, Sébastien Haton

vendredi 18 février 2011

Finale du festival international du court poème de Vallembreuse-lès-Intrans

Avec notre concurrent Chtèque Pavél Kinkik et son hexamédre traduit en français :

Mandarine-toi

Mandarine sur la peau,
Le vert des yeux.
Elle s’épluche en copeaux,
En perles de Dieu.
Mandarine sur tes lèvres,
Orange et feu.

P.K.

mercredi 16 février 2011

Compte-rendu trimestriel

Le verbe au vert n'a pas été ouvert par hasard. Il avait et a toujours une finalité qui est de rendre compte de mes activités d'écriture et de tout ce qui leur est associé.
Tous les deux ou trois mois, je remets en avant les causes de l'existence et de la résistance de ce blogue. Plusieurs de mes nouveaux lecteurs n'ont sans doute pas eu l'occasion de remonter jusqu'à la source. Pour eux, et pour les plus anciens qui ont oublié l'épisode, revoici donc l'aventure d'un écrivasseur en webland :

Afin d'éclaircir le mystère de ma présence en ces murs électroniques et pour justifier mes posts les plus abscons, voici un petit retour sur les origines du mal... Suivez les liens et vous saurez tout :

Il y a presque un millénaire, je travaillais pour la science et sa gloire.

Mais la gloire scientifique n'étant que vanité, j'ai obéi au plus impérieux de mes appels intérieurs.

L'écriture l'a donc emporté sur la recherche, bien que je n'eusse pas définitivement abandonné cette dernière. Mais pour bien écrire il me fallait des trucs, car je souffre d'une forme amusante d'hyperactivité, qui m'oblige à faire plusieurs choses en même temps pour supporter de faire quelque chose. C'est pourquoi j'ai inventé le concept de poly-écriture, m'obligeant à élaborer beaucoup de récits simultanément pour mieux tous les terminer.

J'ai créé ce blogue pour "améliorer ma visibilité sur le web", ainsi que me le conseillait une professionnelle des Arts, et de fil en aiguille j'ai transformé l'écriture simultanée de 14 récits en un véritable projet littéraire, lequel a été retenu pour appel à souscription, et a rencontré le succès espéré. Auparavant, j'avais finalisé l'écriture de quatre récits, dont trois romans, que je propose depuis plus d'un an aux éditeurs. Des extraits et des résumés tels que celui-ci en sont donnés çà et là sur le verbe au vert.

Afin que tout le monde sache où en était mon projet, je faisais en 2010 un point précis tous les 14 jours, le dernier ayant été fait le 23 décembre dernier. On y trouvait à chaque fois le classement des 14 récits en cours avec le nombre de pages déjà écrites pour chacun. Ce classement permettait en outre d'aller consulter la fiche individuelle de présentation des 14, avec titre, genre, synopsis et historique.
Depuis le 1er janvier, je me suis efforcé de faire le bilan précis de chacun des 14 récits (voir les billets du 1er janvier et de tous les jours suivants) ainsi qu'un bilan général.
Le blogue, après un an et deux mois d'existence, est sorti du carcan contraignant et exaltant du projet des 14 récits. Il ne faut plus en parler sous cette forme, mais considérer que chaque récit et roman existe par lui-même et a vocation à être lu. J'espère avoir bientôt l'occasion d'annoncer de bonnes nouvelles éditoriales dans les prochains mois.
En attendant, j'ai ouvert un autre blogue intitulé L'envers du verbe dans le but de parler d'autre chose sans mélanger les humeurs et la littérature.
Par ailleurs, la navigation sur le verbe au vert est facilitée par un archivage systématique de tous les messages qui y sont publiés. Le nombre de ces messages ayant fortement augmenté, une refonte de cet archivage est envisagé.

Soyez heureux.

lundi 14 février 2011

à la recherche de nos origines préhistoriques

Double découverte aujourd'hui, alors que je tentais de retrouver dans mes archives en quelle année j'envoyai mon premier courriel :
- C'était en 1998 et il était adressé à un professeur parisien pour lui demander de diriger ma maîtrise...
- Lors d'un courriel envoyé quelques jours plus tard, j'expliquais à un ami que j'avais toujours eu envie d'écrire des romans mais que je n'avais pas le "temps", le "courage", les "idées"... en tout cas, j'avais des excuses à revendre !

Cela fait donc seulement 13 ans que j'utilise le Net pour communiquer...
Et il a fallu encore 8 ans avant que je commence à écrire mon premier roman...

On peut en conclure que le monde technologique est fort jeune et qu'il a submergé la planète en un temps très court.

Or, comme le dit mon papa, les chercheurs en informatique ont commencé à s'envoyer des méls au début des années 80... sans qu'on n'en sût rien !

samedi 12 février 2011

Qu'allez-vous écrire en 2011 ?

J'étais en train de me faire la réflexion suivante : J'ai écrit 2800 pages de roman en 2010...
Or, pour 2011, je n'ai que des projets d'ouvrages comico-techniques, des recettes de cuisine délirantes, du jardinage fantasmagorique, un précis d'écologie heureuse en 100 questions (à suivre bientôt sur l'envers du verbe), des textes pour ma douce et un dictionnaire de langue française (ah ah !!)...

Alors certes, je vais réviser et corriger mes 2800 pages de romans, et cela me prendra un temps fou. Je n'ai cependant aucun nouveau roman sur le feu.
Une telle situation ne saurait perdurer.

mardi 8 février 2011

Les hommages brumeux

"Aller me suffit...
...Nous ne savons pas où nous allons mais nous savons que nous allons"

Une grande dame est morte hier.
Hommage à Andrée Chedid

lundi 7 février 2011

Les jeux sont (presque) faits

Entendu ce matin à la radio une émission qui annonçait le triomphe imminent du livre numérique sur son "ancêtre" papier.
Nous avons beau dire que nous tenons à l'objet, qu'il est sacré pour nous, toutes ces choses... je crois hélas que les jeux sont déjà faits. Pourquoi ? Tout simplement parce que les grands groupes de diffusion, les grands éditeurs et les majors informatiques ont décidé qu'il en serait ainsi et qu'il était temps d'anticiper un mouvement qu'ils jugent inéluctable.
La disparition des libraires est programmée, et même annoncée par la bouche d'un représentant du tout-puissant groupe Hvendd :
"Bien sûr, je me réjouis de cette évolution mais j'ai quelques inquiétudes. Je suis surtout triste pour mes amis libraires, qui vont probablement disparaître."

Nous n'y pouvons (presque) rien car les fossoyeurs ont (presque) déjà fini leur ouvrage.
Continuer à acheter des livres en papier chez des marchands de chair et d'os va devenir un acte de résistance, un autre, encore un.
Alors résistez, le monde de demain sera (presque) ce que nous en ferons.

samedi 5 février 2011

Où sont les extraits ?

Je viens de me rendre compte que je n'ai pas mis en ligne d'extrait de roman depuis une jolie poignée de semaines...
Il va falloir que je recommence.

Cela a sûrement à voir avec l'absence actuelle de "plonk".

mercredi 2 février 2011

Précis souvenir de rêves impossibles

Une fois n'est pas coutume...
Le message que j'ai posté aujourd'hui sur l'envers du verbe est tellement important pour moi que je tiens à le rendre visible sur le verbe au vert.
Veuillez pardonner cette redondance, bien qu'il s'agisse à mon avis d'une histoire qu'il faut lire deux fois pour mieux l'apprécier ;))
Voici :

Il y a presque vingt ans, je vivais en colocation dans un petit appartement de la banlieue de Strasbourg.
Mes deux camarades de fortune du pot étaient deux algériens, deux frangins issus d'une belle fratrie de six unités mâles et trois unités femelles, une belle famille, de belles personnes. Ils étaient tous les deux musiciens, l'un d'abord juriste et l'autre d'abord architecte. Mais d'abord musiciens.
Et ils étaient mes amis, mes frères, ceux grâce auxquels mes années les plus sombres n'ont pas été un désastre total.

Lors de l'une de nos soirées amicales et animées, nous avons "joué" au jeu de l'avenir : Comment nous voyons-nous dans dix ou vingt ans, ces choses-là...
Je dois l'avouer, j'avais à l'époque une certaine propension au désespoir qui me poussait à refuser toute perspective heureuse à plus d'une heure de distance... mais mes camarades ont insisté, autant pour alimenter le jeu que pour me forcer à avoir une vision optimiste de mon destin mal barré.
Alors j'ai fantasmé, j'ai répondu grosso modo que "dans vingt ans, j'aimerais vivre avec une compagne artiste dans une belle maison à la campagne, entouré de nature sauvage, proche de mes amis et exerçant la profession d'écrivain".
Et, sans doute, je me suis mis à pleurer en buvant une gorgée de ma bière et en allumant une cigarette par le filtre, à cause de mes yeux brouillés par les larmes... et j'ajoutai "mais de toute façon, cela n'arrivera jamais..."

L'un de mes deux amis, je ne me souviens plus lequel, m'aura pris par les épaules et m'aura dit :
"Tu sais, Sébichou, si tu le veux très fort, cela arrivera. Il faut juste que tu y croies."

Et oui, on m'appelait Sébichou.
Oui, j'avais des amis comme ça.
Oui, je vis bien dans une maison à la campagne avec ma compagne artiste, la nature autour, des amis partout et j'écris... j'écris encore...
Oui, j'ai commencé à y croire un jour de l'année 1995, l'un des plus beaux jours de ma vie dont il sera question une autre fois.
Oui, tout cela est vrai mais romancé, romancé mais vrai...
Or, pour un auteur qui aime à tout mélanger pour délivrer des cohérences fulgurantes, les fantasmes du passé sont aussi de merveilleuses réalités.
Or tout est vrai.
Voilà.


A Habib, Bady et Amar, tout aussi présents dans mon cœur qu'en ce bas-monde

mardi 1 février 2011

Titre de livres et personnalité

Un jeu de blogs rigolo vu sur plusieurs blogues que je lis régulièrement : Répondre aux questions suivantes avec des titres de livres.
Le principe m'a amusé et je me suis contraint à n'utiliser que des livres de ma bibliothèque personnelle.

Décris-toi : je suis Candide de Voltaire

Comment te sens-tu : comme Le chercheur d'absolu de Théodore Monod

Décris là où tu vis actuellement : près du Refuge aux perdus d'André Monnier

Si tu pouvais aller n’importe où, où irais-tu : dans Le monde selon Garp de John Irving

Ton moyen de transport préféré : Les mots de Jean-Paul Sartre

Ton/ta meilleur(e) ami(e) est : Toi, l'immortel de Roger Zelazny

Toi et tes ami(e)s, vous êtes : carrément La planète des singes de Pierre Boulle

Comment est le temps : Jeune est le temps de Lalla Romano (puis-je être plus explicite ?)

Ton moment préféré dans la journée : Kiss kiss de Roald Dahl

Qu’est ce que la vie pour toi : c'est un peu L'oeuvre de Dieu, la part du diable de John Irving

Ta peur : quand Le mort saisit le vif d'Henry Troyat

Quel est le meilleur conseil que tu as à donner : Aime-toi, la vie t'aimera de Catherine Bensaïd

Pensée du jour : Je pense à autre chose de Jean-Paul Dubois

Comment aimerais-tu mourir : simplement A la recherche du temps perdu de Marcel Proust

La condition actuelle de ton âme : c'est Le mystère de la patience de Jostein Gaarder

A qui veut le tour :))

Ont déjà joué :

Patty O'Green

Ma mère

Clarence

Soubresaut

Tattoo

Des plaisirs et des nuits

Lucrecia Bloggia